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 Fondée en avril 2008 à Lyon, Reporters solidaires (RS) réunit des journalistes français et africains engagés bénévolement dans l’aide à la formation de leurs confrères en Afrique francophone.

 

Reporters solidaires organise des formations permettant de développer des échanges confraternels et de renforcer la professionnalisation de journalistes déjà en activité. Ses membres sont tous bénévoles. Ils répondent à une demande locale et organisent avec leurs partenaires africains des ateliers de déontologie, de pratiques professionnelles et d’expression journalistique pour des journalistes de presse écrite, de presse en ligne, de radio et de télévision, ou encore un accompagnement dans les rédactions.

L’association demande que les sessions comprennent 50% de femmes si possible, afin de favoriser la mixité et l’égalité professionnelle.

 

Elle conduit des projets au Burkina Faso, au Mali, en Guinée, est intervenue au Maroc et elle est sollicitée par des journalistes d’autres pays.

RS établit des relations durables en suivant généralement un même groupe pendant plusieurs années et assure la relève de ses projets en proposant à des « correspondants formateurs » de suivre un cursus universitaire à l’Institut de la Communication (ICOM) de l’Université Lumière-Lyon 2 afin qu’ils puissent former à leur tour leurs jeunes confrères au sein du réseau « Reporters solidaires ».

 

Pour ces formations, RS a rédigé deux manuels pédagogiques publiés aux Presses universitaires de Grenoble (PUG) en octobre 2012.

L’association mène également des actions en Rhône-Alpes en collaboration avec  d’autres associations (Résacoop, Médias citoyens) et en faisant venir des journalistes africains.

 

RS est soutenue, entre autres, par la Région Rhône-Alpes, la Ville de Lyon, le Département du Rhône, l’association Res Publica, l’association Lyon-Brazzaville, l’Union des journalistes sportifs de France (UJSF) R-A et l’Association de Solidarité des Journalistes français (ASJF).

 

Elle a reçu en mai 2014, à l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique, un trophée de la part du collectif des associations africaines de Lyon dans la catégorie « médias et communication ».


Le contexte

 

En Afrique occidentale, la libéralisation de la presse écrite, puis de la radio, et enfin de la télévision à partir des années 1980-1990, a permis l’émergence de médias privés contribuant à la pluralité et à la liberté de la presse, toutes deux gages de  démocratie. Cependant, la liberté de la presse ne s’acquiert pas d’un coup de baguette magique. Elle se mérite sur la base de règles universelles qui sont la recherche de la vérité, la vérification et le traitement honnête de l’information.

Cette libéralisation a conduit au recrutement de nombreux journalistes, parfois munis d’un diplôme universitaire mais souvent dépourvus de toute formation initiale spécialisée, alors que la formation continue est pratiquement inexistante. Certains journalistes ont été formés à l’étranger, d’autres dans les rares écoles ou filières universitaires africaines de journalisme existantes, mais la majorité d’entre eux apprend le métier sur le tas. Ils manquent de connaissances de base.

Par ailleurs, ils sont confrontés à l’insuffisance de moyens et à des problèmes déontologiques : difficultés d’accès et de vérification de l’information, faibles rémunérations ne leur permettant pas de vivre de ce travail, ce qui engendre une dépendance vis-à-vis de leurs interlocuteurs, porte ouverte à la corruption. La pratique des « enveloppes » remises au journaliste ou au média par celui qui « commande » le reportage est néfaste pour l’information et humiliante pour les professionnels de la presse.

Les médias constituent dès lors le terrain idéal pour la propagation des rumeurs, les manipulations en tous genres et les règlements de compte politiques, voire personnels, ce qui les décrédibilise. La multiplication des « journaux d’opinion » et la liberté de ton dont ils usent cachent en réalité une inquiétante absence de déontologie et des insuffisances notoires.

 

Ces conditions difficiles et ces mauvaises pratiques nuisent considérablement à la démocratie car elles ne permettent pas au public de se forger sa propre opinion sur la base de faits réels et vérifiés.

 

L’instabilité du Nord Mali et les situations de crise récurrentes dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest rendent encore plus périlleux l’exercice du métier. Les journalistes ont plus que jamais besoin d’aide et de confraternité pour jouer leur rôle dans les processus de paix et dans le maintien des démocraties.

 

Dans ce contexte, les journalistes africains sont demandeurs de formations concrètes, reposant sur des échanges confraternels entre professionnels, permettant d’aborder toutes les questions sans tabou et instituant des relations durables dans une confiance réciproque.


Les objectifs

 

Aider à la professionnalisation des journalistes

L’association a pour objectif principal de développer une aide à la formation des journalistes en activité. Elle répond à une demande locale, émanant soit des autorités ou d’institutions (écoles de journalisme, universités), soit d’associations, soit encore de médias. Les formateurs de Reporters solidaires possèdent tous une solide expérience professionnelle et, pour la plupart d’entre eux, sont ou ont été enseignants à l’université ou dans des écoles de journalisme.

 

Renforcer la liberté de la presse

Reporters solidaires réunit des journalistes de France et de divers pays africains. Tous sont convaincus qu’il n’existe pas de droits de la presse sans devoirs de la presse. Il n’y a pas de presse crédible sans responsabilisation de ses acteurs. Former les journalistes contribue à améliorer la qualité des médias et à consolider la démocratie.

 

S’appuyer sur un partenaire local

Chaque action sur le terrain est précédée d’une mission exploratoire afin d’étudier la faisabilité du projet. Il est impératif de pouvoir s’appuyer sur un partenaire local, si possible une association de journalistes chargée, sur place, de l’organisation des sessions de formation. Au besoin, RS peut aider à sa création, comme au Nord Mali. Un débriefing avec ce partenaire est organisé à l’issue de chaque session.

 

Favoriser la confraternité

Reporters solidaires organise des ateliers sur la base d’échanges confraternels, de travail en commun et de réalisations pratiques comme des journaux expérimentaux en presse écrite et en radio. Les sessions rassemblent des journalistes qui n’ont pas l’habitude de travailler ensemble, ce qui permet de développer des rapports de compétitivité et non de concurrence. RS suit pendant plusieurs années un même groupe de stagiaires qui pourront ensuite appliquer les règles du journalisme dans leur rédaction et les transmettre à leurs confrères, démultipliant ainsi les effets de la formation.

 

Promouvoir la mixité

 

Afin de promouvoir l’égalité professionnelle et la mixité, Reporters solidaires demande que soient intégrées, si possible, 50 % de femmes journalistes à chaque session. Au moment où toutes les instances nationales et internationales insistent sur la priorité du critère « genre », il nous semble important de développer la professionnalisation des journalistes femmes, d’autant plus que celles-ci sont encore très minoritaires et souvent mal considérées dans les médias africains.

 

 Développer un enseignement adapté et évalué

L’association a mis en place un programme progressif prenant en compte les besoins des stagiaires. Elle a rédigé deux manuels ainsi que des « fiches interactives » pour la formation des futurs formateurs. Les manuels de RS ont été publiés aux Presses universitaires de Grenoble (PUG) en octobre 2012, sous les titres : Le journalisme en pratique : les bases du métier et Les rubriques du journalisme : décrypter, organiser et traiter l’actualité. Ils s’adressent aux étudiants et futurs étudiants en journalisme ainsi qu’à tous ceux qu’intéressent l’information et la communication. Les droits d’auteur sont versés à l’association afin de l’aider à financer ses projets.

A l’issue de chaque session les stagiaires répondent à un test permettant de contrôler leurs acquis et remplissent un questionnaire d’évaluation.

 

Etablir des liens durables

Pour être efficaces, les projets doivent s’inscrire dans la durée : deux à trois ans au minimum, à raison de  deux sessions par an. Entre ces sessions, les membres de l’association s’engagent à aider les stagiaires par courrier électronique, si besoin est.

En parallèle sont formés des « formateurs correspondants » de RS, destinés à prendre la relève de l’association à l’issue du projet et à former à leur tour leurs jeunes confrères dans le même esprit de rigueur et de confraternité. Ces futurs formateurs co-encadrent les ateliers avec les formateurs de RS. Afin de parfaire leur formation, ils ont la possibilité, grâce à un accord signé entre RS et l’Université Lumière-Lyon 2, de suivre un cursus universitaire de master 2 de journalisme à l’Institut de Communication (ICOM), en partenariat avec la Région Rhône-Alpes qui peut prendre en charge, au titre des échanges interrégionaux, les journalistes des régions partenaires, ou avec d’autres financeurs comme Res Publica pour les journalistes guinéens.

 

Le fonctionnement

 

Reporters Solidaires organise avec ses partenaires locaux des ateliers, des formations spécifiques et des séminaires

 

Le bénévolat

Les actions de Reporters solidaires sont financées par des subventions et des dons privés. Les intervenants dans les sessions de formation sont tous bénévoles. Seuls sont remboursés leurs frais. Ce bénévolat, base de l’engagement des membres de RS, permet de demander en contrepartie que les stagiaires ne soient pas rémunérés, afin d’éviter leur participation dans un seul intérêt financier. Néanmoins, leurs déplacements et leurs repas de midi sont pris en charge par l’association. Compte tenu de leur situation, les formateurs africains correspondants de RS perçoivent une indemnisation.

RS est une association spécialisée dans la formation, elle n’apporte donc pas de matériel mais peut aider à équiper des structures collectives (Maisons de la presse, locaux universitaires, médias).

L’engagement bénévole des membres de RS se poursuit en Rhône-Alpes avec leur participation à diverses activités et le tutorat de journalistes africains en stage ou en formation à l’ICOM.

 

Les partenaires

RS travaille en partenariat avec des associations de journalistes : le Club de la presse de Guinée et l’association des journalistes sportifs en Guinée, l’Union des journalistes sportifs africains (UJSA) au Maroc, l’Union des Journalistes-Communicateurs et Correspondants de presse des Hauts-Bassins (UJCP-HB) au Burkina-Faso et l’Association des Journalistes solidaires de la Région de Tombouctou (AJSRT) au Mali. Les responsables des associations partenaires sont tous adhérents de Reporters solidaires.

 

Les ateliers

Les sessions de formation, qui durent une à deux semaines, accueillent vingt à trente jeunes journalistes, choisis par le partenaire local de l’association.  Les ateliers de déontologie, de pratiques professionnelles et d’expression journalistique peuvent prendre la forme de cours théoriques et d’exercices pratiques et donner lieu à la réalisation d’un « journal école » thématique ou d’actualité, en presse écrite et en radio. La réalisation d’un journal expérimental permet de plonger les stagiaires en situation réelle et de les confronter aux contraintes et impératifs d’une rédaction. Le travail en commun favorise les échanges et supprime les barrières.


 

 Ainsi, ont déjà été réalisés

A Conakry (Guinée) : « La lettre des journées médicales » (avril 2008) et « Le journal du Cinquantenaire » de l’indépendance (novembre 2008), ainsi que trois numéros de « Conakry Info » (juin et novembre 2013, juin 2014).

A Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) : six numéros de « Bobo Info ». Le troisième, consacré au Cinquantenaire de l’indépendance du pays, a été imprimé sur place et distribué aux personnalités assistant à la cérémonie de clôture du Cinquantenaire. Le sixième, axé sur la situation au Nord-Mali, est le fruit d’une collaboration entre journalistes burkinabè et journalistes maliens. 

A Lyon : « Le journal des Assises de la coopération décentralisée » (juin 2009) et la couverture multimédiatique des Assises de la Coopération solidaire (juin 2014) avec Médias citoyens et des journalistes africains invités par Reporters solidaires. Cette dernière opération sera renouvelée en novembre 2014 pour la Semaine de la Solidarité internationale.


Les formations en immersion

Outre ces ateliers, les journalistes de Reporters solidaires peuvent également s’immerger dans une rédaction existante afin d’encadrer des journalistes généralistes ou spécialisés et les aider à préparer et diffuser leurs reportages tout en rappelant les règles de base du métier et la déontologie :

 

- En Guinée : plusieurs formations en immersion ont eu lieu à la Radiotélévision guinéenne (RTG 2), à la radio de la Compagnie de bauxite de Guinée (CBG) et à la radio rurale de Boké en 2007 et 2008, puis à la RTG et à Radio Nostalgie  en juin 2014, à la demande de Search For Common Ground, une fondation américaine.

 

- Au Burkina Faso : des formations en immersion ont été effectuées en 2012,  2013 et en 2014 à la Radiotélévision burkinabè (RTB2) radio et TV, dans trois bimensuels (Le temps, Libération et Le Patriote), à l’Express du Faso, quotidien national basé à Bobo-Dioulasso, à la Radio municipale de Ouagadougou (RMO) et à la radio de Bala « La Voix des Hippos ».

 

Les séminaires

 

L’association peut également organiser des séminaires ou des modules de formation sur des thèmes particuliers : le journalisme en temps de crise, le journalisme dans le processus de réconciliation nationale, information et communication, la couverture électorale, femmes et médias, la viabilité économique d’un média, le webjournalisme, etc.

 

Les actions en Rhône-Alpes

 

 

- En France, l’association accueille des journalistes étrangers en formation et leur trouve des stages dans divers médias de la région : en 2007, stage de trois mois d’une journaliste de sport de la Radiotélévision Guinéenne à France 3 Rhône-Alpes-Auvergne, Le Progrès et OL TV, ainsi qu’aux journées « sport-médias » de l’Union nationale des Clubs universitaires (UNCU). En 2009, stage de deux mois d’une journaliste de la TV camerounaise à France 3 Rhône-Alpes-Auvergne et OL TV. En 2009, stage de trois semaines de deux journalistes maliens et de deux journalistes burkinabè au Progrès de Lyon. En 2014, stage de trois mois d’une journaliste guinéenne invitée par Res Publica au sein du réseau « Médias citoyens » (Lyon Bondy Blog, Soli TV et Couleurs FM).

 

- La formation des futurs formateurs correspondants de RS inclut une formation de master 2 à l’Institut de la Communication (ICOM) de l’Université Lumière-Lyon 2, tandis que RS assure leur tutorat. Deux journalistes burkinabè en ont été  les premiers bénéficiaires, de septembre à décembre 2012. Deux autres ont suivi à l’automne 2013. Trois journalistes guinéens feront de même à l’automne 2014.

- Des étudiants en journalisme de la Région Rhône-Alpes effectuent également  des stages au sein de rédactions africaines membres du réseau RS.

 

- Par ailleurs, RS anime des débats ou des ateliers sur la presse dans les établissements scolaires de l’Académie de Lyon (01, 42, 69), en particulier à l’occasion de la Semaine de la Presse et des médias à l’école.

 - Reporters solidaires collabore à plusieurs réseaux et projets, ce qui permet de mutualiser les moyens et de développer des synergies avec d’autres associations :

*Communiquer en réseau sur le développement  ou Devreporter Network: RS est associée à ce projet européen conduit par le Réseau d’aide à la Coopération (Résacoop) avec les Régions de Lombardie et de Catalogne. Ce programme de  trois ans (2013-2015) a pour objectifs d’aider les ONG à améliorer leur communication et de sensibiliser les journalistes à la solidarité internationale.

* Réseau Genre et Développement : RS participe à ce réseau initié par la Région Rhône-Alpes. Il vise à promouvoir la notion de genre dans les projets de coopération.

* Réseau paix, droits humains et coopération : RS a intègré ce réseau initié par la Région Rhône-Alpes à la suite de l’invasion du Nord Mali par des groupes armés.

* Groupe de travail sur la formation professionnelle au Nord Mali : RS participe à ce réseau qui a pour but de développer les filières de formation professionnelle dans la Région de Tombouctou.

* Assises de la Solidarité internationale en juin 2009 : RS a réalisé avec deux journalistes maliens et deux journalistes burkinabè, pris en charge par la Région Rhône-Alpes, trois numéros d’un journal distribué aux participants.

* Assises de la Coopération solidaire : Le 27 juin 2014 à Annemasse et le 28 juin 2014 à Lyon, RS a assuré avec Médias citoyens la couverture multimédiatique des Assises de la Coopération solidaire organisées par la Région Rhône-Alpes en invitant une journaliste burkinabè dont le voyage a été financé par l’ambassade de France à Ougadougou et une journaliste malienne prise en charge en partie par la Région Rhône-Alpes.

* Semaine de la Solidarité internationale : En novembre 2013, Saran Touré, présidente du Club de la presse de Guinée, vice-présidente de RS, et Almahadi Touré, président de l’association des journalistes solidaires de la région de Tombouctou, ont été invités au forum international du projet Devreporter Network organisé à Lyon dans le cadre de la Semaine de la Solidarité internationale.

 

 En novembre 2014, pour la Semaine de la Solidarité internationale, RS organisera une expo-presse d’articles français et africains sur l’agriculture familiale, l’alimentation et la consommation, grâce à son réseau de correspondants en Afrique, et réalisera la « Lettre de la solidarité », puis la couverture multimédiatique du village installé place Bellecour avec Médias citoyens, un journaliste burkinabè et un journaliste malien. Ces deux projets sont financés par la Ville de Lyon.

Le bureau de l’association

Présidente :   Christine Cognat (France)

Vice-présidente : Saran Touré (Guinée), Présidente du Club de la presse de Guinée

Vice-président : Jean Paul Savart (France)

Trésorier : Francis Viailly (France)

Trésorier adjoint : Christian Hédou (France)

Secrétaire : Marie-Jeanne Dufour (France)

Secrétaire adjointe : Françoise Kayser (France)

 

Merci à

  

La Région Rhône-Alpes, la Région des Hauts-Bassins (Burkina Faso), la Région de Tombouctou (Mali), la Ville de Lyon, le Département du Rhône, la Direction régionale Rhône-Alpes de Jeunesse et Sport, Résacoop

 

Res Publica, African Crisis Group, l’association Lyon-Brazzaville, Search for Common Ground (USA)

 

L’ambassade de France au Burkina Faso, le consulat du Burkina Faso à Lyon

 

Médias citoyens, l’Association de solidarité des journalistes français (ASJF), l’Union des journalistes de sport français (UJSF) Rhône-Alpes, Journalistes CFDT

 

L’Association des Journalistes-Communicateurs et Correspondants de presse des Hauts-Bassins (AJCP-HB), l’Association des Journalistes solidaires de la Région de Tombouctou (AJSRT) le Club de la presse de Lyon, le Club de la presse de Guinée, l’Association des journalistes de Sport de Guinée, l’Association internationale de la Presse Sportive (AIPS), l’Union des Journalistes sportifs africains (UJSA)

 

L’Institut de la Communication et des Médias (ICM) de l’Université Stendhal (Grenoble)

L’Institut de la Communication (ICOM) de l’Université Lumière-Lyon 2 (Lyon)

L’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) de Guinée

 

Le Crédit Agricole Centre-Est, Orange, Société Rhinos

Le Progrès, France 3 Rhône-Alpes-Auvergne, OL TV

 

L’Union nationale des Clubs universitaires (UNCU)


 

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